La traversée des Pyrénées continue et je pars de Luchon peu avant 9 heures ce matin. Je quitte la ville et descend la vallée de la Pique, puis de la Garonne.
Je tourne assez vite vers l’Est et entame le col des Ares qui me permet d’éviter le difficile col de Menté en prenant une montée plus progressive (7,5km à 4%). La descente est super cool et après un deuxième petit col j’entame la montée du col du Portet d’Aspet, gros morceau de la journée !
Le début du col n’est pas difficile et les pourcentages sont assez faibles malgré quelques raidards. Surtout, je longe un cours d’eau dans la forêt donc il fait assez frais et j’en profite car j’ai déjà entrouvert mon maillot. Je rejoins ensuite l’arrivée du col de Menté et la véritable ascension commence à ce moment là et s’annonce corsée: pas très longue mais très raide (4,4km à près de 10%) !
Après une petite pause photo je me lance et le premier mur me met directement dans le bain. Je passe ensuite le monument Fabio Casartelli, coureur italien décédé d’une chute dans la descente de ce col pendant le Tour 1995, le pauvre était à 800 mètres de la fin de la descente.
La montée est effectivement très raide et alterne des vrais murs avec des légers « replats » (autour de 7-8%). Heureusement, je suis presque tout le temps à l’ombre, ce qui est bon négligeable. J’arrive finalement en haut où je découvre de supers paysages jusqu’alors cachés par les arbres.
Je fais une bonne pause, m’assoie quelques minutes à l’ombre pour manger une banane et remplis mes gourdes dans une source avant d’entamer la descente.
Celle-ci est très agréable et joueuse sur les premiers kilomètres mais je suis ensuite un peu déçu de me rendre compte que la suite est surtout constituée de faux plat et même de quelques montées, il faut pédaler…
Je continue cette « descente », avec quelques bonnes rafales de face, jusqu’à Saint-Girons où je m’arrête déjeuner après 80km dans une zone commerciale. Ce n’est pas ma pause la plus jolie mais elle fait du bien et je discute avec des motards en pause eux aussi avant de repartir.
L’après-midi se déroule sans encombre et sans trop d’animation, je roule sur une plus grande route en écoutant de la musique et en admirant par moment les jolis points de vue sur les montagnes que je longe.
Je descends finalement sur Foix après un dernier petit col et j’y retrouve mes hôtes du soir, encore une belle journée pyrénéenne dans la musette !
Demain, je continue vers l’Est direction Perpignan, avec une petite hésitation niveau parcours entre la route la plus courte qui reste plutôt dans le Piémont et la chaleur. L’autre option est une route un peu plus longue, avec un col d’altitude mais dont l’approche se fait par un bout de nationale, je verrai demain matin en fonction des jambes !
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